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Des utilisateurs toujours plus vissés à l'écran de leur smartphone tout en passant moins de temps au téléphone… Des tablettes qui se vendront plus que les ordinateurs portables…
La première étude conduite par l’opérateur téléphonique O2 (UK) traduit bien la place conquise par le smartphone : 2 heures de "pratique" quotidienne en moyenne, dans un vaste éventail d'usages : sms, emails, capture vidéo ou prise de photo, échanges via Facebook, sans oublier la fonction de radio réveil (pour 54% des répondants), ni les appels téléphoniques, bien sûr… qui ne totalisent pourtant que 12 minutes par jour ! Loin derrière la navigation sur le Web ou les réseaux sociaux.
On ne s'étonnera pas que les acteurs du e-learning (éditeurs d'outils, de technologies, de contenus…) cherchent à conquérir une place sur ces petits écrans qui concentrent l'attention (multimédia) d'une population mondiale d'utilisateurs dont le chiffre a vertigineusement cru depuis 3 ans.
Si on peut douter que les tablettes occupent prochainement la même place que le smartphone (question de dimension et de connectivité), aucun doute en revanche quant au fait qu'elles sont en train de se substituer progressivement aux ordinateurs portables… Ce que confirme de nouveau une étude récente du cabinet NPD qui prévoient 416 millions de tablettes vendues en 2016/2017, contre 393 millions ordinateurs portables, principalement en Amérique du Nord, au Japon et en Europe de l’Ouest.
Concrètement : c'est une victoire éclatante du "Touch Screen", cette interface si particulière, partagée par les smartphones et les tablettes. Si "naturelle" et facile d'utilisation, débouchant sur une rupture pédagogique dont on peine encore à mesurer toute l'ampleur.
Une rupture qui engage tous les acteurs de la formation : les apprenants au premier chef, dont le niveau d'exigence (ergonomie, contenus, accessibilité…) va croître fortement dans les prochaines années, et qui insisteront pour être partie prenante dans la production de matériel pédagogique (les captures vidéo, photos) ; les concepteurs pédagogiques qui devront faire court, essentiel, beau ; les architectes de formation, aussi, sommés d'intégrer ces nouveaux modes dans leurs dispositifs blended learning…
Passionnant !
Michel Diaz
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